Larchey, 1865 : Os glissé par les bouchers dans la viande pesée à leurs pratiques.
Pour mieux les embêter dans le poids et la réjouissance.
Cabarets de Paris, 1821.
Delvau, 1866 : s. f. Os de bœuf arbitrairement glissés dans la viande pesée par les bouchers.
Virmaître, 1894 : Qui ne réjouit pas du tout la ménagère, lorsque le boucher lui donne plus d’os que de viande (Argot des bouchers).
France, 1907 : Ce mot à deux significations contraires. Dans l’argot de la boucherie, ce sont les os ajoutés dans la balance pour compléter le poids d’une quantité de viande ; si c’est une réjouissance pour le boucher, ce n’en est évidemment pas une pour le client. D’autre part, dans l’argot des voyous, c’est un os garni de viande. On dit d’une femme maigre qu’elle a plus de réjouissance que de viande. En Lorraine, la réjouissance est un petit morceau de pain que les boulangers donnent en plus de la miche.