d’Hautel, 1808 : Boire comme un sonneur. C’est-à-dire, se laisser abrutir par le vin, comme le font les gens de cette condition.
France, 1907 : Musicien.
Les sonneurs, qui sont : un violon, un tambourin, une musette, dite bigniou, un hautbois, s’asseyèrent sur une estrade ainsi que les juges choisis parmi de vieux lutteurs, parmi les notabilités de l’endroit et les puissances temporelles et civiles : le maire, le notaire.
(Henri Rolland)
Ce mot s’employait autrefois pour chanteur. On trouve dans les Sérées de G. Bouchet, 1634 :
Cette liqueur que délivre
Apollon à ses sonneurs.