d’Hautel, 1808 : On le feroit cacher dans un trou de souris. Se, dit d’un homme peureux, lâche et poltron, que la moindre chose met en alarme.
On entendroit une souris trotter. Pour dire qu’on observe en un lieu un rigoureux silence.
La montagne a enfanté d’une souris. Se dit quand le succès d’une affaire n’a pas répondu à l’attente.
Avoir la souris. Être sujet à clignoter des yeux.
Delvau, 1866 : s. f. Baiser sur l’œil, — dans l’argot des faubouriens, qui savent que ce baiser fait moins de bruit que les autres.
La Rue, 1894 : Baiser.
France, 1907 : Baiser sur l’œil. Faire une souris, donner un baiser sur l’œil.
— Ah ! mon minet… Je te ferais plutôt une souris.
(Mémoires de Vidocq)
Faire la souris, chatouiller légèrement. Faire la souris le long de la jambe, se livrer à des libertés tout à fait intimes.