Delvau, 1866 : s. m. Richard.
Delvau, 1866 : adj. et s. Homme mis avec élégance, avec chic.
Rigaud, 1881 : Tricheur, grec. — Les suiffards se mettent au vert pour charrier des types.
Rigaud, 1881 : Riche.
Fustier, 1889 : Argot de cercles, de tripots. Le suiffard est un grec qui fréquente des établissements borgnes, des tripots, des claque-dents. Suiffard est en quelque sorte un diminutif de graisseur (filou en argot) le suif étant fait avec de la graisse.
France, 1907 : Soldat ou sous-officier portant une tenue fine ou ayant de l’argent dans ses poches ; elles sont métaphoriquement graissées.
France, 1907 : Homme riche ou simplement endimanché.
— Était-il assez suiffard, l’animal ! Un vrai proprio ; du linge blanc et des escarpins un peu chouettes !
Voir Suiffée.
France, 1907 : Escroc.
Le suiffard opère dans les bouges les plus immondes, dans les assommoirs où l’on débite du poison alcoolique à un sou le verre… c’est presque toujours un repris de justice qui a été payé (condamné) deux ou trois fois. Lorsqu’il ne trouve pas à tricher… il se livre aux attaques nocturnes, aux vols au rendez-moi, à la ramastie, au charriage, au bonneteau, etc.
(Hogier-Grison, Pigeons et vautours)