Delvau, 1866 : s. f. Tante, — dans l’argot des enfants. C’est également le mot qu’ils répètent le plus souvent pour appeler leur père. On le retrouve jusque dans les épigrammes de Martial.
Delvau, 1866 : s. f. Femme plus bavarde que ne le permet son sexe ; belle diseuse de riens ; précieuse ; mijaurée. Faire sa tata. Se donner de l’importance ; être une commère écoutée.
Virmaître, 1894 : Les enfants, les petites filles disent de l’une d’elles qui fait des manières :
— Elle fait sa tata.
Dans le mondes des équivoques une tata, c’est le passif.
Il existe un chanson sur ce sujet :
C’est nous qui sommes les tatas (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Voir chatte.