Fustier, 1889 : Argot de courses. Cheval sur lequel on a placé son argent, d’inspiration, sans savoir pourquoi.
Il y a trois manières de jouer très en usage. L’inspiration, c’est-à-dire prendre un toquard, parce qu’il porte le nom de la personne aimée, celui de votre chien ou le numéro d’un cabinet particulier…
(Vie parisienne, juin 1884)
Virmaître, 1894 : A. Delvau et M. Loredan Larchey écrivent tocard. Ces écrivains, pas plus que moi, n’ont inventé l’expression ; pour trouver la véritable orthographe, il était donc inutile de remonter à la source. Je trouve dans une vieille chanson ceci :
Maintenant tu t’toquardes de la frime,
Tes deux oranges tombent dans tes bas.
T’es des mois sans changer de lime,
Va même des mois qu’tu n’en a pas.
C’est donc toquard qui est le vrai mot (Argot du peuple).