Trempe
Trempe
d’Hautel, 1808 : Il est d’une bonne trempe. Se dit par ironie d’une personne qui fait des propositions ridicules et que l’on ne veut point accepter.
Trempe. Terme de mépris, pour, espèce, sorte, rang. Je ne vois pas les gens de cette trempe.
Delvau, 1866 : s. f. Vigoureuse et brutale correction. On dit aussi Trempée.
Trempé (être)
Delvau, 1866 : Être mouillé par la pluie.
Trempe, trempée
La Rue, 1894 : Volée de coups. Tremper une soupe, battre.
Trempée
Larchey, 1865 : Correction.
Si je ne me respectais pas, je vous ficherais une drôle de trempée !
Gavarni.
De Tremper une soupe. V. Soupe.
Trempée, trempe
Rigaud, 1881 : Volée de coups.
Madame, si je ne me respectais pas, je vous ficherais une drôle de trempée !
(Gavarni.)
Tremper
Delvau, 1866 : v. n. Souper, manger, — dans l’argot des ouvriers.
Delvau, 1866 : v. a. Battre.
Tremper son pied dans l’encre
Delvau, 1866 : v. a. Être consigné, — dans l’argot des vieux troupiers.
Tremper une soupe
Rossignol, 1901 : Battre quelqu’un.
Il m’a fait des sottises ; lorsque je le rencontrerai, je me charge de lui tremper une soupe.
Tremper une soupe à quelqu’un
Delvau, 1866 : v. a. Le maltraiter rudement, par paroles ou par action. Argot du peuple.
Trempette
d’Hautel, 1808 : Faire la trempette. Faire la soupe à perroquet ; tremper du pain dans du vin.
Delvau, 1866 : s. f. Pluie, — dans l’argot des faubouriens.
Delvau, 1866 : s. f. Biscuit ou morceau de pain trempé dans un doigt de vin. Faire la trempette. Déjeuner d’un morceau de pain trempé dans un verre de vin.
Argot classique, le livre • Telegram