Larchey, 1865 : Homme voulant au-delà (ultrà) de ce que désire son parti.
Ces royalistes surnommés ultras par l’opposition.
(Balzac)
Je crois qu’il faut user d’indulgence pour les ultras.
C. Desmoulins. 1790.
Ultrà est souvent une abréviation de Ultra montain et signifie dévoué au parti papal, dont le siège est hors de la France, au-delà des Apennins ultrà montes.
Delvau, 1866 : s. m. Royaliste, — dans l’argot des libéraux. Libéral, — dans l’argot des royalistes. Bonapartiste, — dans l’argot des conservateurs.
France, 1907 : Royaliste.
On se rencontre tous les jours à la Régence au Procope : une demi-tasse, on bavarde. Et nous nous payons une promenade la semaine avec un ultra, manière de la couler plus douce, de barboter dans un peu de sang : le sang, ça se fait de plus en plus rare.
(Georges d’Esparbès)