France, 1907 : Joueur de violon de campagne.
Le jeune violoneux saisit donc son instrument et préluda. Il sortit un de ces interminables concertos dont les musiciens ont la rage, une machine sans fin, lamentable.
L’œil illuminé, la mâchoire cruelle, le bras tendu comme vers un ennemi invisible, le malheureux joua plus de trois quarts d’heure, sans pitié pour un public ahuri qui était, certes, venu pour s’ennuyer, mais qui n’avait pas prévu ce supplice.
(Pierre Lefranc, L’Affaire de Brèves)