Waterloo
Waterloo
Delvau, 1866 : s. m. Échec subi ; défaite éprouvée, en amour, en art, en littérature, — par allusion à la néfaste journée du 18 juin 1815.
Rigaud, 1881 : Derrière, — dans le jargon des voyous. — J’te vas secouer le Waterloo.
Virmaître, 1894 : Quand une affaire ne réussit pas, qu’elle rate en un mot, celui qui l’a entreprise ou conçue éprouve une défaite. Allusion à la fameuse bataille du 18 juin 1815. Il en est qui se consolent facilement et s’écrient, comme Cambronne,
— Merde ! (Argot du peuple).
Waterloo (Avoir son)
Fustier, 1889 : « Il (M. Ad. Belot) lui restait à étudier pour la dernière partie de son drame le grec en liberté. Il s’adressa pour cela à un ancien inspecteur du service des jeux… Cet inspecteur lui apprit, entre autre révélations étonnantes, qu’il y avait, à Paris seulement, plus de deux mille grecs, parfaitement connus et classés à la Préfecture et que malgré la vigilance la plus excessive, il y avait bien peu de cercles, même parmi les plus grands, qui n’eussent eu leur Waterloo. Un cercle qui a son Waterloo, en langage technique, est un cercle où l’on prend un grec la main dans le sac. » (Figaro, 1883)
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